Au Canada, de nombreux bâtiments sont chauffés au gaz naturel ou au mazout, ce qui génère évidemment des gaz à effet de serre. L'électrification du chauffage permet non seulement d'éliminer une grande partie de ces gaz à effet de serre, tout en étant plus efficace en tant que source de combustible, mais aussi de refroidir les bâtiments en été. La plupart des provinces utilisent encore des combustibles fossiles pour produire une partie de leur électricité, mais cela changera avec le temps.

Les charges de chauffage (et de refroidissement) sont ainsi réduites, ce qui permet d'utiliser des équipements plus petits et moins coûteux et de réduire les frais d'exploitation.

Notre planète ne peut tout simplement pas se le permettre et, dans certaines provinces, il est de toute façon interdit de le faire ! Vous avez une situation particulièrement épineuse ? Nous aimerions demander à nos experts leurs solutions !

En théorie, aucun bâtiment n'était construit tant qu'il n'existait pas une communauté suffisamment importante, ayant des besoins suffisamment grands, pour justifier le coût élevé de la construction. Depuis, nos communautés ecclésiales ont souvent rétréci, mais la population autour de nos églises urbaines a gonflé. Qui d'autre pourrait bénéficier de l'utilisation partagée de votre bâtiment ? Devenez un « centre communautaire » en vous associant à d'autres groupes pour répondre aux besoins autour de vous, et partagez les coûts de modification et de fonctionnement. Vous apprendrez également à mieux connaître votre communauté, et elle apprendra à mieux vous connaître, vous et votre Dieu d'amour…

Vous disposez peut-être d'un toit idéal pour l'énergie solaire. Peut-être avez-vous un grand terrain qui pourrait accueillir un grand puits géothermique pour tout votre quartier. Vous pourriez avoir une ressource inattendue à partager avec vos voisins, et vous pourriez être en mesure de leur démontrer l'amour de Dieu pour les choses nouvelles !

Au Québec, avec les très bonnes subventions pour la géothermie, ces systèmes sont les solutions standards. Elles sont plus efficaces parce qu'elles transfèrent la chaleur vers et depuis le sol, dont la température est stable toute l'année à environ 15°C. En plus, le sol solide dissipe bien la chaleur et le froid. Les puits qui doivent être forés sont actuellement couteux, mais très durables (100 ans ?), et finiront par s'amortir grâce à leur plus grande efficacité. Le retour sur l’investissement après les subventions semble être 5 ans à cause des grandes économies en carburant, et ces systèmes sont presque totalement carboneutres au Québec. Pour le reste du Canada, c’est un bon projet à poursuivre si vous avez des donateurs motivés ou lorsque les subventions arrivent.

Ces appareils compriment un gaz pour faire entrer ou sortir la chaleur d'une zone (afin de la chauffer ou la refroidir), et peuvent être centralisés par air pulsé ou localisés avec des unités murales (« mini splits »). Ils utilisent la même technologie éprouvée que les réfrigérateurs et les climatiseurs de fenêtre, mais en mieux. Il existe désormais des modèles pour climat froid qui fonctionnent efficacement jusqu'à -27°C (notamment Mitsubishi, LG, Fujitsu, Midea et Daikin).

Dans la section ci-dessous sur le financement, toute province disposant d'informations sur le montant que vous pouvez économiser ou sur les programmes de subvention est mentionnée ; voir le calculateur détaillé et les subventions pour l'Ontario, par exemple.

REMARQUE : Après 2024, demandez le dernier réfrigérant R32, même s'il coûte un peu plus cher, car ce réfrigérant est moins nocif pour l'environnement s'il s'échappe.

Chaque équipement arrive à la fin de sa durée de vie ou est remplacé avant terme par une technologie plus efficace qui permet d'économiser suffisamment sur les coûts d'exploitation pour justifier un remplacement anticipé. Nos audits de bâtiments permettent d'identifier la date du dernier remplacement de votre équipement afin que vous puissiez planifier dès maintenant l'achat d'un équipement plus respectueux du climat. (Nous vous indiquerons la date de fin de vie prévue).

Les pompes à chaleur peuvent produire des températures de l'ordre de 40°C, mais le chauffage à l'eau chaude nécessite plus de 60°C, et le chauffage à la vapeur plus de 100°C. Des radiateurs différents pourraient-ils vous permettre de passer à une pompe à chaleur ? Est-ce que cela peut se faire à moindre coût ? Quel est le coût de l'enlèvement des radiateurs et de leur remplacement par des unités murales ? (Nous avons besoin d'études de cas dans deux ou trois provinces).

Quelle est la bonne solution si votre sanctuaire ou votre salle a trop de fenêtres du côté sud et surchauffe rapidement ? Certains ont installé des auvents, d'autres des films pour assombrir les fenêtres, d'autres encore ont planté des arbres. Existe-t-il une meilleure approche ?

Les vitraux ne présentent qu'une seule couche de verre... avec une faible valeur d'isolation. Que peut-on faire ? Nous commençons à recueillir les idées et les conseils de divers experts et nous constatons qu'il n'y a pas de réponse simple à cette question.

Certains critiques suggèrent que le chauffage géothermique présente des problèmes: les puits qui doivent être forés ne sont pas fiables, il n'y a aucun moyen de vérifier que mes puits ont été bien forés, les puits peuvent geler avec le temps (à moins qu'il n'y ait autant de chaleur ajoutée que de chaleur extraite), et ils ne fonctionnent pas avec tous les types de sol ou de conditions souterraines ? Tout cela est-il vrai ? Comment réduire les risques ?

Est-il possible de "vendre" les réductions de carbone à d'autres personnes qui ont besoin de réductions mais ne peuvent pas encore le faire ? Serait-il possible d'agréger ou de "regrouper" les réductions de GES de plusieurs églises, de les faire certifier et de les vendre d'une manière qui subventionnerait ou compenserait les initiatives de ces communautés ?

Certaines recherches (texte en anglais) ont montré que lorsque des systèmes plus grands que nécessaire (c'est-à-dire "surdimensionnés") sont installés, ils fonctionnent moins efficacement, consomment plus d'énergie et peuvent durer moins longtemps. La solution réside en partie dans une mise en service adéquate du système au moment de l'installation et dans une révision après un an de fonctionnement. Nous vous recommandons d'examiner cette question avec vos installateurs et concepteurs de systèmes afin de vous assurer que les futurs travaux d'isolation et d'étanchéité à l'air vous permettront d'économiser davantage d'énergie et d'argent.

Présentez une motion à votre assemblée annuelle ou conseil consultatif (ou équivalent) ou invitez votre évêque/directeur à déclarer son soutien à l'ACTION face à l'urgence climatique. Fixez des objectifs ambitieux et investissez de l'énergie dans les processus que nous avons décrits ici. (Ce sont des choses que nos voisins apprécient également, mais qu'ils n'attendent pas des églises. Changeons leurs opinions !)

Les premières questions qui se posent lors de l'élaboration d'un plan (que ce soit pour une Journée des familles, une nouvelle chaudière ou un nouvel agrandissement de l'église) sont les suivantes: comment cela va-t-il réduire nos émissions de gaz à effet de serre ? Combien cela coûterait-il de plus pour arriver à zéro émission ? Combien cela nous permettra-t-il d'économiser au cours des 20 prochaines années ?

Aucun projet d’une communauté demandant l'approbation du diocèse/région ne devrait aller de l'avant sans ce genre de justification.

On parle parfois de «financement créatif »: au lieu d'investir dans des obligations pour avoir un revenu régulier, pourquoi ne pas financer les communautés afin qu'elles changent leurs systèmes mécaniques, si cela leur permet d'économiser de l'argent ? Elles pourraient rembourser un prêt avec leurs économies.

Fournir les ressources (comme ce processus) et encourager chaque communauté à déterminer ce qu'elle devrait faire pour devenir une Église à zéro émission. (La créativité ne peut commencer qu'après la prise de conscience…).

Notre projet vous aidera à savoir à qui vous adresser lorsque vous êtes confronté à une situation inhabituelle. Certains des experts que vous identifierez seront utiles à d'autres personnes dans tout le pays !

De nombreuses autres organisations de votre communauté se sont engagées à répondre à l'urgence climatique: d'autres églises, votre municipalité, des écologistes locaux, les collèges et universités des environs... et le projet Zéro émission ! En travaillant ensemble, nous pouvons faire un bien meilleur travail et montrer la voie à suivre au reste de la société !

Nous entendons régulièrement parler d'églises qui viennent de remplacer leur chaudière... par une autre à gaz ! Ou qui ont acheté un autre climatiseur sans penser à une pompe à chaleur qui peut à la fois chauffer et refroidir efficacement. Ne nous contentons pas de faire les choses comme nous l'avons toujours fait; prenons le temps d'examiner nos options et de trouver des moyens meilleurs et plus fiables qui rendent le monde plus vivable !